Cela commence comme un roman policier. Et puis, on ne sait plus. Jean et Michel vont se détester, mais pas tout à fait. Ils vont se craindre, se mépriser, s’admirer, ne plus savoir
ce qu’ils attendent l’un de l’autre, tout cela pour le bonheur du lecteur qui sourira maintes fois de leurs mésaventures dans les marais salants.
L’écriture d’Olivier Bourdeaut est tout aussi belle et piquante, poétique et salée, savoureusement drôle et parfois terriblement cinglante, que dans son roman précédent « En attandant Bojangles ».